« Nodus »
1% artistique à Saint-Jean-de-Braye, Lieu de rencontre et de convivialité pour l’ensemble des usagers du lycée professionnel Gaudier-Brzeska. Maquette et proposition 3D. Lieu de bien-être À la rencontre des deux nouveaux bâtiments, des espaces verts et du foyer, la sculpture « Nodus » s’inscrit sur le site Gaudier-Brzeska comme un point de détente, composé de différentes strates en bois. Cette organisation spatiale inspirée des dessins de Gaudier, fait référence au Vortex, point de concentration maximale d’énergie selon la définition d’Ezra Pound et au nœud du bois dont elle prend le nom. Le travail du bois Afin de valoriser les sculptures de Gaudier-Brzeska ainsi que la construction de la nouvelle halle bois, et de l’atelier, « Nodus » est un projet qui tient compte du souci esthétique des futurs bâtiments. Le bois pourra être travaillé à base d’huile et de minéraux naturels. De plus, en référence à l’enseignement dispensé, notre équipe se propose d’organiser un workshop pour les élèves du lycée dans le but de confectionner cette pièce, puis de reverser les fonds à l’association des techniciens des énergies du centre (ATEC).
L’aspect général de l’intervention artistique ressemblera à une galerie de fragments comme un écho au temps. Le fragment est un intervalle entre le passé et le présent. Ces fragments de bois provoquent une circulation du regard pour les spectateurs. Robert Bresson, cinéaste, écrivait en 1972 : «De la fragmentation. Elle est indispensable si l’on ne veut pas tomber dans la Représentation. Voir les êtres et les choses dans leurs parties séparables. Isoler ces parties. Les rendre indépendantes afin de leur donner une nouvelle dépendance.» L’œuvre et le bâtiment doivent entrer ensemble dans un jeu ou chaque partenaire interfère l’un avec l’autre. L’intervention se situe à l’extérieur du bâtiment, plus précisément sur le parvis qui a une situation centrale. Il est positionné entre l’accès piéton du lycée et est en légère déclivité sous forme de grandes terrasses engazonnées.
«Nodus» est un signal de ce lieu qui évoque le passage, la mobilité et l’immobilité; le passage de certaines personnes dans une assez courte unité de temps ou un lieu de rencontre et de convivialité pour l’ensemble des usagers du lycée professionnel Gaudier Brzeska. Le projet s’oriente également comme un point de rencontre interactif entre l’espace réel et des espaces virtuels d’informations. A l’aide de « QR code » disséminés dans la structure, les élèves et les visiteurs du lycée pourront accéder grâce à leur téléphone portable (smart phone) à des sites d’informations concernant le lycée, l’histoire de Gaudier-Brzeska, la genèse de « Nodus » et d’autres sites que le lycée jugera opportun de lier à cet espace (informations sur les portes ouvertes du lycée, sur des projets en cours d’élaboration).
Partenaires : 
« Quadra » : une œuvre qui se découvre
L’idée première est de développer un lien ténu entre l’art et l’architecture, pensant cet espace tel un jardin ouvert géométrique, un lieu d’échange et de méditation, de sociabilité entre les cours et de solitude potentielle: Espace à la fois de détente et de concentration. L’intention est de partir de l’architecture du bâtiment pour organiser une installation multi-sensorielle, un espace qui se découvre avec les cinq sens, en prenant en compte une mise aux normes pour les handicapés et les usagers qui permet d’entrer en contact avec l’architecture de la cour en lien avec les effets de lumière de chaque jour. Nous avons dans un premier temps interrogé la notion de « carré », base symbolique de la construction, liée également à l’organisation des villes romaines. En réponse à la rénovation des architectes, notre idée est de proposer de reconfigurer le sol de la cour en accord avec la réponse minimaliste de l’architecture. Faire un carré dans le carré, décalé en fonction des usages différents qui entrent en communication avec cette cour : l’entrée de l’université, les salles de cours, les escaliers, et la cafétéria.
« DDR-STASI » ALLEMAGNE
Ces photographies prises à Berlin de 1989 à 2009 sont la trace de la destruction du Palais de la République ou « Haus der Republik ».Ce bâtiment ouvert en 1976 était le parlement est-allemand.En 2002, le Bundestag s’est prononcé pour sa destruction qui a commencé le 27 février 2006 et qui a pris fin le 2 décembre 2008. En réponse à cette destruction et suite à la chute du mur, l’Allemagne réunifiée a demandé l’ouverture des bureaux de la Stasi, la police politique est-allemande. J’ai pu accéder au lieu et aux archives de la « Securitate ».Cette série de photographies retrace ces évènements. Le gouvernement allemand a décidé de reconstruire à la place du Palais de la République l’ancien Palais, détruit par les russes, symbole de la monarchie, en fait seulement les façades, l’intérieur devant être, lui purement contemporain.
- Atelier Damien Valero- 